Harpie

Voilà maintenant quelques années que Lucy Stevenson a délaissé aspirations personnelles et doctorat de lettres classiques pour jouer les épouses modèles et les jeunes mamans parfaites, capables de tout mener de front dans un quotidien répétitif mais, somme toute, confortable.

Un jour pourtant, un simple sms vient tout bouleverser. Un certain David Holmes lui apprend que sa femme, Vanessa, couche avec Jake, le mari de Lucy. Elle qui avait parfois des soupçons coupables, elle qui éprouvait le sentiment fugace de passer à côté de sa vie, la comparaison avec Vanessa l’achève. C’est une collègue biologiste de Jake, la cinquantenaire accomplie, sans enfant. Une femme libre. Tout ce qu’elle n’est pas.

Pour survivre à la crise qui s’ensuit, Lucy commence à se dédoubler, à convoquer le mythe de la harpie, ressurgie de l’enfance et des études de lettres, et à vouer une passion aux catastrophes naturelles, tornades et tsunamis.

Le jour où Jake, pour en finir, lui propose de se venger, en le faisant souffrir trois fois, elle qui, avant, n’aurait pas fait de mal à une mouche, elle qui se croyait policée, civilisée, épouse modèle et femme aimante, elle est prête.


« Harpie questionne le lecteur : est-ce que la violence émotionnelle peut être détachée de son pendant physique et est-ce que l’une peut légitimer l’autre ? » The Guardian

« Le récit de Lucy est irrésistible… Megan Hunter entretient le suspense jusqu’au dénouement de son conte. » Publishers weekly

« Megan Hunter écrit de façon viscérale et perspicace sur les thèmes qui l’habitent : les tabous sur le désir féminin et la colère ; la perte de soi qui survient avec la maternité ; les violences infligées aux corps des femmes à la fois par l’accouchement et par les hommes. L’élan reste intact jusqu’à la conclusion hallucinatoire qui distingue ce mythe moderne saisissant et épuré des autres livres de domestic noir. » Daily Mail