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La Fille de cinquante ans

La Fille de cinquante ans

Un travail intéressant, une vie intellectuelle, des amis… Mais un célibat involontaire qui dure depuis trente ans : amours déçues, refus, rebuffades, questions indiscrètes, solitude profonde, conseils déplacés, condescendance… Malin Lindroth a cinquante ans quand elle réalise qu’elle n’aura pas d’enfants. C’est l’occasion pour elle de réfléchir à son histoire qui est aussi celle de ces millions de femmes qui continuent de chercher « une vie à soi » tout en se confrontant aux normes de la vie de couple. Car, dans le monde occidental, la vie à deux constitue non seulement la plus haute expression de l’amour, mais la seule et unique. Vivre seule est vu comme un échec, ou une parenthèse en attendant mieux. Que faire de cet échec ? Se laisser inspirer par le kintsugi, peut-être, cet art japonais de la réparation qui consiste à souligner à la poudre d’or les cicatrices des porcelaines et des céramiques brisées. La peur de la solitude et tout ce que nous faisons pour y échapper est bien souvent plus blessant que la solitude elle-même. « Notre besoin de consolation est impossible à rassasier », écrivait le suédois Stig Dagerman. Malin Lindroth lui donne tort avec ce livre éblouissant d’humanité qui, comme La Femme de trente ans de Balzac en son temps, donne aux femmes le droit d’être reconnues par la société en dehors des diktats de l’époque et de la loi du marché. Tout à la fois essai et témoignage, La Fille de cinquante ans pose une question essentielle : quelle place reconnaître aux femmes seules qui aiment toujours autant vivre et aimer ? Au siècle dernier, en Suède – pays pionnier du féminisme –, elles avaient plus de droits que les femmes mariées.


« La femme que j’ai découverte dans ce texte est incroyablement drôle parce que, non seulement, elle résiste à l’angoisse mais surtout elle s’en sert comme d’un outil, y fait face sans aucune peur comme un samouraï rieur.» Dagens ETC

 

« Malin Lindroth a écrit un essai stimulant, astucieux et amusant qui peut être considéré comme l’un des livres les plus importants de l’année. » Gotlands Tidningar